Quelles sont les habitudes des motards sur le contrôle et l’entretien de leur moto ? À l’heure où le contrôle technique des 2RM est plus que jamais d’actualité, le laboratoire 2-roues Lab’ de la Mutuelle des Motards s’est penché sur la question. Lancée en février 2023, l’enquête porte sur un panel de 1692 motards. L’étude révèle qu’ils réalisent en moyenne 10 000 km par an, que ce soit lors de trajets privés (97%), domicile travail (42%) ou loisir (73%). Le laboratoire ajoute que « l’âge du véhicule est à prendre en considération, car au moins 47% ont plus de 15 ans et sont plutôt typés roadster (41%). »
Conscience des risques et contrôles fréquents
1 motard sur 2 contrôle sa machine 1 fois par mois minimum, soit 31% des répondants. Mieux encore, 1 motard sur 5 opère des vérifications chaque semaine, et 41% portent une attention particulière à leur monture avant un gros trajet. Les périodicités de contrôles sont donc assez ancrées dans les habitudes des motards. Les roadsters de plus de 15 ans étant le type de moto le plus utilisé, la vérification des organes de sécurité revêt une grande importance chez leurs utilisateurs, facilitée par l’absence de carénages.
Ces contrôles portent essentiellement sur les pneus (99%), le freinage (96%), l’éclairage (85%) et les éventuelles fuites (84%). Des points essentiels pour la sécurité routière du motard, accessibles d’un coup d’œil. Ce qui, hormis pour l’éclairage et les pneus, n’est pas le cas sur une voiture.
Des entretiens faciles
1 motard sur 4 (27%) s’aide d’un proche pour procéder aux contrôles, tandis qu’1 motard sur 3 explique entretenir lui-même sa machine. Une nouvelle preuve qu’une moto, simple d’accès par nature et peu encombrante, rend son entretien aisé. Enfin, 49% des répondants remplacent les pièces avant leur usure complète. Par ailleurs, le budget annuel alloué aux entretiens est de 616 euros en moyenne.
Les motards assurent sur l’entretien de leur moto
Que retenir de cette étude ? Sans surprise, la plupart des motards sont vigilants quant à leur sécurité et à leur vulnérabilité sur la route, et donc à l’entretien de leur moto : contrôle régulier des points de sécurité, entretien et remplacement préventif des pièces, avec un budget alloué conséquent au regard du faible kilométrage annuel parcouru. Avec ces données supplémentaires, le contrôle technique 2RM fait preuve, une fois de plus, de son manque de pertinence.